Les semis spontanés (un semis qui se fait naturellement sans intervention humaine) peuvent être une bénédiction pour le jardin, mais aussi une calamité.
Une bénédiction parce que cela permet d’avoir sans effort des plantes nouvelles, que l’on peut pour certaines transplanter, donner…
Mais aussi une calamité si ces plantes deviennent invasives et se reproduisent partout dans le jardin.
Quelques problèmes liés au semis naturels :
- Savoir les reconnaître. Lorsque l’on désherbe un massif on peut ne pas les voir ou les reconnaître, et les arracher.
- Savoir favoriser leur apparition. Par exemple le paillage en été peut empêcher certaines plantes de se resemer.
- Une plante peut se resemer pendant plusieurs années de suite, et pour je ne sais quelle raison ne le fera pas l’année suivante. Si on ne comptait que sur le semis naturel pour perpétuer l’espèce, celle ci disparaîtra (heureusement certaines graines peuvent rester actives plusieurs années, tout n’est pas perdu !) .
A noter que l’on peut aider un semis naturel en déposant les capsules (voir même les graines) à l’endroit où l’on veut qu’elles germent, et laisser faire la nature.
J’ai essayé d’assembler une liste de plantes que se resèment naturellement dans notre région. Elle inclue
- une photo du plantule, pour reconnaître la plante
- la date la plus probable de la germination (apparition des plantules)
- la fiabilité du semis spontané : peut on compter sur un semis chaque année ? Les plantes qualifiées de “capricieuses” sont des plantes qui se resèment pendant plusieurs années de suite, puis s’arrêtent. Pour les plantes vivaces la régularité du semis naturel est moins importante, le plant mère restant vivante plusieurs années.
- La “transplantabilité” de la plante : peut on la transplanter ailleurs ? En pratique toutes les plantes sont transplantables, mais certaines ne vont pas donner un beau plant (elles sont marquées “à éviter”) mais le plant pourra qu’en même produire des graines et se reproduire naturellement sur le nouvel emplacement.